La kerterre (en poème)

La kerterre

Toute en rondeur et en féminité

Patiemment, elle s’est élevée,

l’artiste espiègle, jusqu’à offrir au ciel,

oiseau et oisillons…

Sa peau s’est blanchie, adoucie,

pour accueillir les reflets du soleil,

les larmes de la pluie.

Sourcil levé, oeil polisson,

ses courbes ondulent gracieusement,

lui donnant vie et personnalité…

Surgie d’un rêve,

L’hiver au coin du feu, elle rappelle d’antan les chaumières

A la lueur des bougies, elle devient chapelle, invite à la prière.

La lumière de l’après-midi l’inonde chaleureusement,

fait briller ses pupilles colorées…

Qui pénètre ce ventre de la mère

Y trouve bienveillance et apaisement.

Je me repose et me ressource dans ce cocon…

… D’où l’on peut sortir papillon!